C7 meeting Belgique

Répartition des tâches et première séance de travail

Visite du collège de la Lys, séances de travail

Visite de Bruges avec les élèves

Mise en commun des productions, bilan du travail effectué, répartition des tâches restantes.

Dernière séance de travail

CONTEXTE DU PROJET

Le réchauffement climatique est un phénomène dont les conséquences se font de plus en plus ressentir : sécheresse, inondations, fréquences des tempêtes, méga-feux, recul de la biodiversité. Celles-ci sont également ressenties différemment selon l’endroit où nous vivons sur notre planète.

Nos modes de vie et de consommation participent au renforcement du réchauffement climatique et à une pression croissante sur les ressources de la planète. Nous vivons effectivement à « crédit » puisqu’il nous faut 1,75 planète Terre chaque année pour satisfaire nos besoins.

Ces différents enjeux ont poussé les institutions européennes à proposer un ensemble de mesures extrêmement ambitieuses qui devrait permettre aux citoyens et aux entreprises de l’UE de profiter d’une transition écologique durable.

Les jeunes sont placés au centre de nos préoccupations mais se sentent souvent peu entendus par des autorités. Ils considèrent souvent que  leurs préoccupations ne sont prises en compte ou qu’ils sont inaudibles. Pourtant, leur conscience du danger que représente le changement climatique est réelle.


LES OBJECTIFS DU PROJET

Le réchauffement climatique est un phénomène global qui nécessite donc une approche « globale » pour l’appréhender au mieux. C’est en croisant les regards et en comparant les expériences d’individus vivant dans des environnements différents que nous arriverons à mieux faire l’état de ses conséquences et à proposer des solutions prenant en compte les spécificités des territoires concernés. C’est l’objectif que s’est donné le projet GAYA en fédérant des établissements scolaires du continent européen et du Pacifique, en rassemblant des étudiants vivant dans des pays nordiques, méditerranéens, continentaux et insulaires.

Réussir à fédérer autour de ce projet des jeunes vivant dans des territoires différents, sur et hors du continent européen, sous des latitudes variées, contribuera à construire une communauté de valeurs et à s’unir autour d’objectifs communs.  Le projet GAYA vise ainsi à mener une démarche qui s’inscrit dans la construction d’une citoyenneté européenne, voir mondiale. La volonté de construire le projet GAYA à travers le dispositif Erasmus participera, à travers les échanges et les rencontres, à construire une ouverture au monde qui bénéficiera aux jeunes qui y sont engagés.

Cela permet aussi de placer les jeunes dans une démarche de recherche de solutions. L’intérêt est de sortir d’un esprit fataliste, de le rendre acteurs, de leur donner foi en l’avenir afin de faire d’eux une force de proposition. En établissant une charte, en faisant des recommandations auprès des institutions, à partir de leurs travaux et de leurs expériences du terrain, le but est aussi de faire des jeunes une force de proposition.

 

LES ACTIVITES QUI ONT EU LIEU


Les activités se sont construites autour de plusieurs étapes.

La première est le travail sur une thématique (Se loger, se déplacer, consommer,…) en lien avec le réchauffement climatique. Cela est fait par chaque partenaire dans son territoire. Les jeunes étudient ainsi cette thématique en fonction du contexte dans lequel s’inscrit leur territoire.

L’étape suivante est la présentation des travaux réalisés aux différents partenaires participant au projet. Cela se fait lors de meetings physiques ou virtuels. Le but est de croiser les regards, partager les expériences, afin d’obtenir une vision globale de thème étudié. Lors des meetings, ce regard peut être enrichi par des sorties et des visites sur le terrain ou par la rencontre de différents acteurs locaux.

Suite à ces différents échanges et rencontres, les étudiants doivent proposer des mesures -liées à la thématique étudiée- permettant de lutter contre le réchauffement climatique.

Enfin, les différentes thématiques étudiées et les différentes mesures proposées, doivent permettre d’établir une charte écocitoyenne adressée aux individus et un ensemble de recommandations adressées aux institutions (locales, nationales, européennes).

 

LES RESULTATS DU PROJET

Tout au long du projet Erasmus, plusieurs résultats ont été atteints.

Une communauté rassemblant des étudiants d’origine différentes s’est constituée autour de la problématique du changement climatique. A travers cela, l’ouverture au monde a été réelle : 6 territoires différents ont hébergé des meetings, les liens noués lors de rencontres ont été réels.

Une charte éco-citoyenne a été réalisée

Des réalisations diverses ont été produites pour mieux sensibiliser au changement climatique : serious game, action de sensibilisation au sein des établissements scolaires.

 

BENEFICES A LONG TERME DU PROJET

Les rencontres entre étudiants ont permis d’établir des relations durables qui se sont prolongées via les réseaux sociaux.

L’ouverture au monde et les échanges doivent permettre d’avancer dans la construction d’un sentiment d’appartenance à une communauté et d’unité autour de la problématique du changement climatique. Tout cela devra favoriser la construction de la citoyenneté européenne auprès des étudiants.

Les propositions formulées par les étudiants pour lutter contre le changement doivent leur permettre de comprendre que, plutôt que d’être des éléments « passifs », ils ont un rôle à jouer et peuvent, par leur engagement, être des acteurs porteurs de changements et de propositions.

Ces dernières, après avoir été diffusées, doivent permettre aux institutions (locales, nationales et européennes) de mieux prendre en compte les préoccupations de la jeunesse quant au changement climatique.